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ALBER qui, de graffeur, devenu street artiste, préserve sa liberté de peindre où il veut, quand il veut. Ses personnages énigmatiques aux lignes, couleurs et ombres dont il a le secret, inondent les rues pour proposer un « Pictural Entertainment ». On ne peut pas manquer le travail de l’artiste dans les rues bordelaises. Mais la rue n’est pas son seul terrain de jeu. ALBER s’invite dans les salons et produit des œuvres colorées, faisant cohabiter ces deux supports, la toile et les murs, en appliquant les mêmes codes. Il a rapidement été repéré comme figure montante du Street-Art français : invité à peindre les célèbres M.U.R d’Oberkampf à Paris et à Nancy, à réaliser une peinture de 4 mètres pour l‘Institut Bernard Magrez de Bordeaux dans le cadre de l’exposition Expressions Urbaines, aux côtés de piliers internationaux du domaine. Il est également sollicité pour une fresque dans le cadre du Ocean Climax Festival à Bordeaux. Invité au Festival International de Street Art ST+ART de Hyderabad en Inde où lui est confiée la réalisation de toute une façade (une première !), il fait traverser les frontières et les cultures à son personnage.

Son travail se décompose en deux parties : le travail de la ligne, puis de la couleur. Le regard de ses visages est majoritairement bleu, mais parfois jaune, vert, violet, ou rose, sous des paupières lourdes. Guettent-ils ? Veillent-ils ? Sur la façade de MIRA, de profil, le regard de son personnage, un homme, est noisette. Un rien provoquant, il chuchote un secret en nous regardant en coin, cachant une partie de son visage de sa main gauche, pour s’assurer que l’on ne puisse lire sur ses lèvres !

Alber, discret, avoue être ravi que ses productions nous plaisent et égaillent nos trajectoires, mais il tient à nous rappeler également que si ce n’était pas le cas, elles seraient quand même là !