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Art
20 novembre 2020
Tomas Lacque
L'artiste graffeur bordelais Tomas Lacque s'applique à prendre en compte le contexte de ses œuvres. A redonner vie et un sens à des site oubliés, d'abord dans le milieu urbain puis les plage de la côte Atlantique deviennent rapidement son terrain de jeu. En utilisant des outils peu banals tels qu'une serpillière ou un pulvérisateur de jardin, Tomas Lacque attend l'inattendu et se sert de la composition de ses œuvres pour s'exprimer sur des thèmes qui lui sont chers : l'éducation, l'évolution ou encore le partage.
Sa participation aux Mira Art Weeks Été 2020
Pour l'occasion, l'artiste a réalisé un de ses « buisson » aux lignes verticales dans l’esprit du bâtiment de la Brasserie.
Il nous en parle : lorsque Anne Sophie Jean (curatrice) m’a contacté pour participer à ce projet je ne savais pas à quoi m’attendre. Il faut bien dire que ces panneaux en métal sont des surfaces un peu insolites que l’on a pas l’habitude de peindre, aussi bien la matière que le format.
Je pratique une peinture abstraite dans laquelle la gestuelle tient une place importante, j’ai donc analysé mes possibilités d’exécution en fonction de la hauteur du support et de ses dimensions. En prenant du recul on voit très bien l’architecture de la brasserie ainsi que le métal ondulé noir qui l’habille.
Tous ses composants mis ensemble m’ont donné envie de réalisé cette oeuvre aux lignes presque exclusivement verticales.
Elle se compose d’une multitude de couleur faisant le tour du cercle chromatique additionné selon leur intensité. C’est la saturation de couleur est de lumière qui offre a cette oeuvre cette vibration et cette effervescence.
Je peins de manière très instinctive et l’énergie est un ingrédient très présent dans mon travail.
Sa démarche artistique repose principalement sur le questionnement autour du graffiti dont il a conclue qu'il s'agissait d'un trait de couleur. A partir de là commence son travail sur ce trait, sa couleur et sa place dans un espace donné.
Il produit alors une peinture abstraite synthétisant les codes du graffiti sans pour autant en adopter l’esthétique. Tomas Lacque travaille sans esquisse, sans brouillon, et sans retouche. Il n'a donc pas le droit à l'erreur, si l'erreur existe évidemment. Car cette peut aussi très bien être un élément à part entière de l'oeuvre.
